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Anaïs nous a quittés en début d’après-midi. Elle n’a pas souffert et j’étais auprès d’elle tout le temps qu’elle était consciente afin qu’elle ne se rende compte de rien.

Les  7 quatre pattes qui me restent  n’ont rien vu et rien compris de ce qui est arrivé, seul Logane sera peut-être triste quelques jours quand il se rendra compte que personne ne viendra se frotter à lui pour  lécher sa belle fourrure.

Quant à moi, je sais que pendant quelques temps encore je la chercherai ici ou là lorsque je ne la verrai pas à la place qu’elle occupait au moment des repas ou encore lorsqu’elle recherchait le soleil sur le balcon, et au bout de quelques secondes, je me souviendrai qu’elle n’est plus parmi nous et qu’elle a rejoint « le paradis de l’arc en ciel » d’où elle nous regarde.

Persuadée, que nous nous retrouvons tous après la vie, je ne lui dis pas adieu mais seulement au revoir