AVANT QU' IL NE DISPARAISSE
Le mariage, c’est l’union de l’homme et de la femme en vue de perpétuer l’espèce (Genèse),
Deux versions possible, l’une classique (gen, 2 21-23) l’autre féministe (gen.1 27-28) et les théologiens des trois religions monothéistes prônent l’une ou l’autre selon qu’ils veulent promouvoir l’égalité des sexes ou signifier la prédominance de l’homme sur la femme.
Chez les Egyptiens qui ignoraient tout d’Adam et Eve, leur vision des choses étaient des plus simples : l’homme et la femme sont faits pour vivre ensemble sur un pied d’égalité.
Jusqu’à la conquête arabe, soit pendant 4.000 ans on pense que les habitants de la vallée du Nil vivaient en ménage avec un statut similaire ; bien sûr quelques pharaons et hauts notables avaient plusieurs épouses et concubines mais il s’agissait là d’un privilège des riches comme il y en a eu dans toutes les classes et toutes les civilisations.
Le modèle oriental est lui très différent ; dans les statues et représentation des couples, il n’y a pas de place pour des gestes tendres ou le « main dans la main », le mariage est une convention qui peut être rompue par la décision du mari. Là aussi, les chefs de clan et les propriétaires ont le privilège d’avoir plusieurs femmes et servantes dont les fils recevront l’héritage.
La polygamie est très répandue en Orient mais ici il vaut mieux parler de polygynie qui est le droit d’un homme à posséder plusieurs femmes, un droit qui n’est pas réciproque et qui introduit l’inégalité entre les sexes.
Les grecs sont eux très soucieux de maintenir chacun à sa place : hommes et femmes, citoyens et métèques, hommes libres et esclaves.
Demain, ce sera le tour des romains.
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