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UN DANDY PEU FREQUENTABLE

 

Pierre François Lacenaire est né le 20 décembre1803 à Lyon et guillotiné le 9 janvier 1836 à Paris à l’âge de 33 ans.

 

Non désiré de ses parents, son frère aîné étant de loin le préféré, il ressent un terrible sentiment d’abandon de sa mère qui aura 13 grossesses entre 1799 et 1809, et il sera de plus déshérité par son père.

 

Pourtant, c’est un élève brillant, féru de littérature mais il  possède un caractère frondeur, tient des propos en faveur du protestantisme  ce pour quoi il sera renvoyé du collège. Tout son parcours est jalonné  d’études réussies et de  dénonciations de la part de ses camarades ou encore de certains professeurs et aussi après voir participé à une révolte d’étudiants pour finir par se faire renvoyer à la suite d’un combat avec un prêtre qu’il accuse de pédophilie.

 

Il  exerce plusieurs métiers, il travaille chez un notaire, puis chez un banquier et en parallèle écrit des poèmes.

 

Il s’engage ensuite dans un régiment suisse qu’il déserte un peu plus tard et de retour à Lyon, il exerce le métier de commis-voyageur en liqueurs. Il voyage aussi :  Paris, Angleterre, Ecosse, Italie commettant ici et là de nombreux larcins.

 

De nouveau engagé, il désertera quelques temps après.

 

De retour à Paris, sans ressource, sans abri, il commet des larçins de plus en plus importants qui seront suivi de meurtres pour lesquels il connaitra la prison et aussi apprendra l’argot du milieu pour devenir à sa sortie un chef de bande.

 

Libéré il devient un temps écrivain ambulant continuant avec un complice à dévaliser ceux qui passent sur son chemin mais sans succès et c’est le retour à la case prison.

 

Plus tard revenu à la vie civile, les vols et meurtres s’enchainent ; arrêté de nouveau  et alors qu’il est devant la cour d’assises, il transforme son procès en tribune théâtrale  comme il a transformé sa cellule en salon mondain.

 

Beaucoup de femmes assistent au procès ce qui déclenche un courant de sympathie que le garde des sceaux Jean-Charles Persil essaye de salir. En effet lors de son exécution, il fera écrire dans la gazette des tribunaux que Lacenaire « n’a pas su affronter l’échafaud sans trembler » mais les journaux de province rétabliront la vérité en écrivant la fin courageuse du « monstre bourgeois »

 

En rédigeant ses mémoires Lacenaire à contribué à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur.



03/01/2012
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