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En 1766, le chevalier François-Jean Lefebvre de la Barre (1746-1766) est une victime du pouvoir arbitraire religieux existant encore au siècle des lumières.

Pour ce faire, il a le poing coupé,la langue arrachée avant d’être décapité et jeté au bûcher.

Mais quelle faute avait-il commise ?

Accusé à tort d’avoir mutilé un crucifix car il a un sérieux alibi il est alors accusé de ne pas s’être découvert au passage d’une procession et pire encore, il possède trois ouvrages interdits dont le « dictionnaire philosophique » de Voltaire.

Ce dernier dénoncera  cette accusation, il  devra fuir pour échapper à une arrestation et son ouvrage brûlera aussi  avec le chevalier dans le bûcher.

Cette affaire sera l’un des derniers procès pour blasphème en France et la révolution réhabilitera le chevalier en 1793.

Hélas ! ceci existe encore de nos jours dans des pays totalitaires où mensonges et religions font très bon ménage.