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René Dosière est un député qui adore fouillasser dans les comptes de l’Elysée et des ministères et il nous raconte des choses qui seraient drôles si ce n’était pas nous qui en faisions les frais :

D’après lui, un ministre coûte près de 17 millions d’euros par an et il explique :

-20 membres de cabinet par ministre,

-100 personnels de soutien (secrétariat, maitre d’hôtel, chauffeur)

-12 voitures de fonction

-363.522 euros de déplacements aériens,

- 267.315 euros de frais de représentations,

-le logement.

Le livre qu’il vient de sortir en librairie « l’argent de l’Etat, un député mène l’enquête » fourmille d’anecdotes toutes plus croustillantes les une que les autres  pour illustrer les dépenses superflues et dont voici un exemple :

Lors de l’aménagement de l’avion présidentiel, notre président aurait demandé « un four à grillade » qui a coûté : 75.000 euros mais ce n’est rien par rapport aux 300.000 euros d’études qui ont été nécessaires pour vérifier si son installation était possible.(là, je pense que beaucoup se sont sucrés au passage)

René Dosière est connu pour étriller le budget de l’état à chaque fois qu’il le peut mais on ne peut qu’être d’accord avec lui lorsqu’il reproche aux ministres leur train de vie excessif et trouve scandaleux que les membres de cabinets ministériels s’excluent des efforts de rigueur qu’ils imposent aux Français.

Moi, ce qui me fait tristement rire, c’est que dans quelques mois nous connaitrons « l’heureux élu » nommé par les français et pensez vous que ces derniers vont montrer leur mécontentement soit par une abstention massive ou encore une majorité de  votes blanc ?  vont-ils élire un « petit nouveau » en pensant qu’il faut lui donner sa chance et qu’il ne peut pas être pire que les anciens ? non ! ils vont, comme ils en ont la désagréable habitude, recommencer les mêmes erreurs que par le passé, voter pour l’un des candidats les mieux en place, comme ça,  ils pourront pendant 5 ans continuer à se plaindre sans pour autant se sentir responsables de ce qui arrive.

Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été prévenus